jeudi 24 avril 2008

Suivi de santé à la Helsestasjon

Hier, c'était la dernière journée d'un temps radieux qui a duré 9 jours consécutifs. Peut-être qu'il pleuvra d'ici à la fin de notre séjour ; ) On retrouve la ville avec son couvert nuageux et de la brume, ça fait une ambiance différente.

Ma mère nous a quitté tôt le matin et on a eu rendez-vous pour Laurent. Les autres mamans du åpen barnehage & le médecin vu en début de séjour nous avait donné un cours de "soins de santé 101" pour le suivi médical des enfants en Norvège. Ici, deux rendez-vous sont prévus pour les petits de 12 mois : un avec le médecin, l'autre avec l'infirmière. Nous avons aussi appris que la version norvégienne du "CLSC" s'appelle Helsestasjon et qu'il y en a une à 5 min de l'appart.

Une bonne côte en pavés à descendre avec la poussette, et nous étions sur place avec 20 min d'avance!

Premier arrêt, une jolie infirmière avec qui il s'est tout de suite senti à l'aise : il est entré dans son bureau et a fermé la porte derrière lui pendant que j'accrochais nos manteaux à l'extérieur. Pour l'angoisse de séparation, on reviendra!

On l'a pesé, mesuré et tout et tout. Ici, les infos pour les courbes de croissance sont entrées à l'ordinateur. Pour que nous gardions une trace de notre passage, on a noté le tout sur une copie papier apportée du Qc et qui résume l'évolution de Laurent.

Sa courbe commence avec son 25e percentile à la naissance, passe qq mois plus tard au 75e percentile (mon lait bionique l'a transformé en petit bouddha!!!). Il est maintenant un petit peu en dessous de la courbe "normale", donc tout est parfait!

Deuxième arrêt : le bureau du médecin. Poignée de main en entrant, puis tests de base (écoute du coeur, etc.). Tout se déroule en anglais. En général, je m'en sors bien, mais quand il a s'agit de parler des "selles" du bichou, je ne connaissais pas le mot dans la langue de Shakespeare (le dramaturge a-t-il utilisé ce mot lui-même???) et encore moins en norvégien.

Toujours est-il que nous devons faire un suivi. La veille de notre départ, des analyses avaient été faites et on nous a appelé en Norvège pour nous dire que le petit coeur avait la bactérie C difficile. Ça faisait tout de même spécial, on entend parler beaucoup de cette fameuse bactérie au Québec et c'était pas trippant de penser que Laurent l'a attrapée. Comme il va bien maintenant, on vérifiera si tout est rentré dans l'ordre...

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